Les vendanges, c’est sportif. Je m’y attendais, plus ou moins. Ce à quoi je ne m’attendais pas forcément, c’est d’aimer ça. Et surtout, que ça me manque ! Retour sur cette belle expérience que je conseille à tout le monde.
Un accueil en fanfare
Déjà, je tiens à souligner que je ne suis pas du matin. Alors quand j’ai appris qu’il faudrait se lever à 6h tous les jours, pour commencer le boulot à 7h30, j’ai un peu boudé. Le premier réveil à été dur, les autres ne l’ont pas été. Vous savez pourquoi ? Parce que dès le premier jour, je me suis sentie à ma place. Malgré le fait que j’étais pratiquement la seule nouvelle pour cette saison, tout le monde m’a très bien accueillie, et je me suis tout de suite intégrée au groupe.

Le lever de soleil sur les vignes © My-Mulhouse.fr
Les premiers jours sont durs
Oui, les premiers jours sont durs. Physiquement parlant, j’en ai pris pour mon grade. Nous effectuons des gestes qu’on ne fait pas dans la vie de tous les jours, et qui font travailler le bas du dos et les lombaires, une partie de mon corps qui n’était pas du tout musclée. Le premier jour, je suis rentrée en pleurant, mais motivée à y retourner. Je voulais me prouver que j’y arriverais, et que tout était dans le mental. En plus, je savais très bien que le midi, on nous requinquait !
Trois semaines passées trop vite
Nous avons travaillés trois semaines, avec des coupures, selon la maturité des raisins et la météo. J’ai appris pleins de choses sur la vigne, le métier de vigneron, les contraintes d’une culture bio, la fabrication du vin… au Bollenberg, on est pas en reste pour faire passer ses savoirs, étant donné que la cave est entièrement familiale depuis bien longtemps maintenant ! Je n’ai pas vu le temps passer, et déjà le premier week-end j’étais pressée d’être mardi pour y retourner. Malgré les gestes répétitifs et le manque certain de créativité, j’ai beaucoup aimé vendanger. L’ambiance y est pour beaucoup !

Une journée ensoleillée au Bollenberg © My-Mulhouse.fr
En conclusion, ce fut une super expérience. Je recommande à tous le monde de le faire une fois dans sa vie, pour savoir ce que c’est. Bien sûr, je n’en ferais pas mon métier, mais travailler dans les vignes fut un plaisir que je renouvellerai dès que l’occasion se présentera, surtout au Bollenberg !